samedi 31 mai 2014

> La pin-up du week-end… par Jeffrey Jones

Femme de dos par Jeffrey Catherine Jones
Aquarelle et crayon sur papier

Si vous ne connaissez pas le travail de Jeff Jones, il vaudrait mieux arrêter de passer autant de temps sur internet et commencer à vraiment vous cultiver en bande dessinée !…
Jeffrey Cathertine Jones 10 janvier 1944-19 mai 2011.

jeudi 29 mai 2014

> La BD sur la peau…

Encore mon nez (mes yeux plutôt!) dans des archives, mais papier cette fois ci, c'est ce qui est le plus rigolo, comme le diabolo.
Et là c'est vraiment plus que drôle isn't it ?!…
Tout début des années 70… Ça se voit aussi grâce aux coupes de cheveux, maintenant même dans des catalogues les gamins ont des coupes de BTS Action Commerciale et se prennent très au sérieux, comme leurs parents !…
Dans un magazine, pas de bande dessiné mais plutôt presse féminine, mode ou du même style (enfin si : au moins une page de Murphy, le Géant de Willy Vandersteen !)…
M'enfin, déjà Gaston Lagaffe
Pas comme l'autre tatoué de Ludlum — qui a plus que largement inspiré Van Hamme — dans la peau mais sur la peau…
Ce doit d'ailleurs être un des premiers tee-shirt Gaston Lagaffe ?… Les spécialistes le sauront mieux que moi
Amusant car le chapeau de ces pages modes enfants est :  "Les petits américains… en bermuda et tee-shirt"…
Il est certain que Gaston Lagaffe, ça se pose un peu là comme personnage fétiche des petits américains, surtout à cette époque !!…
En tout cas je sais pourquoi je n'aime pas les bermudas à carreaux (seersucker écossais) : c'est vraiment naze !

Me, myself and I
…dans un magazine dont je ne connais pas le titre !

Gaston Lagaffe c'est terriblement fort en fait…
C'est l'Anarchie dans le Royaume de (Belgique) la bande dessinée, l'anti-conformisme, l'underground made in Belgium !…
J'ai l'impression d'avoir toujours lu Gaston Lagaffe : je lisais le Journal de Spirou dans les années 70 (et le Journal de Tintin, et le Journal de Mickey, et Pif Gadget, et Picsou Magazine, et Mickey Parade, et Okapi, et Achille Talon Magazine, et Lucky Luke Mensuel pour passer à Pilote, Metal Hurlant, Charlie, (A Suivre), Hara-Kiri, Charlie Hebdo, Super As, Circus, Pilote-Charlie, Métal Aventure, Rigolo, Les Cahier de la BD etc. : cherchez l'intrus ?!) tout en lisant en parallèle les Journal de Spirou de mon père des années 1953 à 1959 : j'ai donc vu l'apparition iconoclaste (au vrai sens du terme !) de Gaston dans les pages espiègles — mais très bien ordonnées — de l'hebdo…
Gaston Lagaffe faisait partie des séries de bandes dessinées que l'on m'offrait pour mes anniversaires ou Noël quand j'étais enfant…
Pourtant, si j'aimais beaucoup Gaston Lagaffe, c'est l'Univers de Spirou qui m'attirait le plus, surtout les histoires des années 50. Là, j'avais encore plus de chance, puisque je les lisais aussi bien dans le magazine qu'en édition originale dos carrés orange : toujours ceux de mon père…
D'où mon attachement, le réel côté Madeleine de P. pour les bandes dessinées de l'Âge d'Or en éditions originales que j'ai eues la chance de lire dès cette époque : de Spirou et Fantasio à Blake et Mortimer, de Tintin à Lucky Luke, de Blondin et Cirage à Gil Jourdan etc.
Malgré cette attirance, et cette nostalgie toujours plus tournée vers Spirou et Fantasio, je suis toujours revenu vers Gaston Lagaffe : par les livres de la série que l'on m'offrait régulièrement, et à chaque fois par des événements s'y rapportant…
Que cela ait été une nouveauté, puisque à partir des années septantes, Franquin ne crée plus que dans l'univers de Gaston, (hormis un nouvel essai dans la cave, donc réellement underground,  le Trombone Illustré, d'où sortiront les pages des Idées Noires) et je suis donc contemporain des sorties de cette période, ou des tirages de têtes, ces machins là débarquant dans le monde de la bande dessinée alors que je suis adolescent…

Plus récemment, ce sont les grands formats de Marsu Production et les rééditions des mêmes Marsu Productions des 5 premiers Gaston dits demi-formats, qui m'ont remis dans le bain de Gaston Lagaffe (alors que je les ai en édition originale sur une étagère)…

Franquin, Gaston L'intégrale tome 1, 1957-1958
Marsu Productions 2005

Retrouver le petit monde de Lagaffe dans sa chronologie et en grand format, a été le nouveau déclencheur, puis ces très belles/malines ré-éditions pour le Journal Le Soir, le second.
La meilleure idée d'édition prime du quotidien Belge, avec les mini-récits des Schtroumpfs !
Je me fiche bien que Gaston soit un anti-héros, c'est une notion dépassée et une définition facile, répétée un peu trop souvent… Comme si le critère de référence devait être le héros !?
Ridicule.
Il y a des personnages forts et héroïques, et fort heureusement il n'y a pas que cela. Des alternatives existent, dont Gaston Lagaffe personnage anti-conformiste au possible (je serais d'ailleurs plutôt tenté d'enlever "formiste"…).
C'est amusant de voir à quel point ce genre de personnage, caractère pour jouer sur le terme anglais, est fantasmé par les publics (cinéma ; littérature ; bande dessinée…) mais que la grande majorité de ces mêmes publics ne sait jamais comment l'appréhender si cela se présente à eux…

Il est tout proprement sidérant qu'un tel personnage ait pu voir le jour dans cette période et dans une bande dessinée belge qui avait déjà posé toutes les bases de sa domination sur le medium dès l'Après-Guerre, en le codifiant et en le balisant jusqu'à l'explosion de tout cela, avec l'arrivée de Pilote (Mâtin, quel Journal !)… puis des années septantes, post Mai 68…
On ne se rendra jamais compte à quel point Gaston Lagaffe est (pré-) révolutionnaire, enfin, si : des Universitaires très érudits nous l'expliqueront, pour ma part je ne suis que sur un registre profondément émotionnel et instinctif.
Mais si l'on se remet dans le contexte des années de Guerre Froide et de post-reconstruction, pendant lesquelles tout le monde s'est remis à travailler très dur pour reconstruire l'Europe, et chercher à aussi construire une autre Europe, il est certain que Gaston Lagaffe est complètement à contre-courant de cet état d'esprit, mais aussi de la morale catholique pratiquante, scoute et emplie de (très) bonne volonté qui se dégage des pages du Journal de Spirou
Franquin, comme Hergé, ont d'ailleurs énormément travaillé, donné d'eux-mêmes, avec une pression si forte dans les années 50 qu'elle les a menés à la dépression, ce que l'on appelle de nos jours communément le burn-out en bon français…
Il est évident que Gaston Lagaffe a montré de façon inconsciente, et consciente, la Voie à André Franquin : il n'a fallu que très peu de temps pour que quelque chose casse chez son créateur, et qu'il  s'aperçoive qu'il devait lâcher quelque chose, s'alléger pour — enfin — se trouver.
Le fameux lâcher prise
Intéressant de discerner les méandres de l'esprit du créateur.
Jean Giraud- Mœbius a souvent répété que le créateur, l'artiste ne triche pas, ne peut rien cacher : on ne peut que deviner son état d'être à travers ce qu'il crée.
L'esprit de Franquin, appelons cela l'inspiration ou le génie, l'a poussé à créé Gaston Lagaffe qui débarque dans les pages de Spirou sans que lui-même, le personnage et son créateur, et encore moins les autres employés du beau Journal de Spirou ne sachent vraiment ce qu'il vient faire dans le Journal. Il commence par provoquer quelques accidents / incidents dans les pages du Journal (géniales interventions extrêmement créatives de Franquin!)…
Qui est-il / qui suis-je ?… Que fait-il là / que fais-je ici ?… Quel est son emploi / quel est mon but ?… Que va-t-il faire dans les pages de ce Journal de Spirou ? … etc.
Toutes question que devaient se poser si fortement Franquin, que c'est à travers la création de ce personnage qu'il se les est véritablement posées et, surtout, qu'il a trouvé les réponses dont il avait besoin afin de pouvoir continuer à créer, et choisit de s'alléger : avec le choix radical de ne plus faire Spirou et Fantasio

L'approche de la Quarantaine avec ses remises en question classiques, si puissantes, pour arriver à créer un nouveau personnage de bande dessinée qui lui correspondrait vraiment : très, mais alors, très très fort inconscient ou subconscient ou tout autre conscient ancré en lui !
Un personnage qui lui permit de répondre à ses questions existentielles, et qui devint un Classique de la bande dessinée franco-belge (et pas seulement des chaudières du même nom !), tout en régénérant et faisant durer quelques années de plus la grandeur du Royaume de la BD face à la République hexagonale…
Il y a Gaston Lagaffe, employé mais héros sans emploi, puis sur les écrans de cinéma Alexandre le Bienheureux qui fit scandale à sa sortie par les valeurs que le film véhiculait (nous sommes en 1967, et personne ne sait que c'est la fin d'une époque et des Trente Glorieuses…) et, bien avant tout cela, le cousin éloigné,  Monsieur Hulot qui dérègle toute la technologie et l'univers qui l'entoure, notamment dans Mon Oncle
Gaston Lagaffe et la poésie de son univers, la richesse de ses inventions et ses réels talents en ce domaine, son amour des animaux, ses amours platoniques avec Mademoiselle Jeanne, ses recettes de cuisine improbables (que la fusion et la molécule livrent maintenant dans les assiettes de certains restaurant), son anti-militarisme et son militantisme pour des causes chères aux yeux de Franquin, ses jeux permanents avec ses alter ego Jules et Bertrand, sa passion pour la musique et toutes ces sortes de choses

Franquin, Gaston 0, Gaffes et gadgets - Éditions Dupuis
ou : le drône spécial piquet de hamac…

Faire énormément de choses dans les bureaux de son employeur Dupuis, sauf… travailler !
Gaston Lagaffe c'est le personnage de LA Crise, qui voit le jour alors que tout va encore bien…
Enfin, jusqu'à ce présent ?…
Gaston est le Grand Saboteur du système, c'est le personnage qui le sape peu à peu et le sabordera au final, comme le seront éternellement les fameux contrats : un membre émérite de la 5e colonne de l'anti-productivité !

Gaston par Franquin
"… On le PAYE pour faire ÇA !"
in Spirou n° 1017 - 10 octobre 1957

Juste un tee-shirt… au tout début des années 70, dans quelques pages d'un magazine oublié…
Bon, bon, j'arrête là et je vais me… rhabiller !




Valéry Ponzone


mardi 27 mai 2014

> Acheter n'importe quoi à n'importe quel prix… Yves Chaland, TT Le cimetière des éléphants

— 28 avril 2014 — 11:12:29 Paris
— Chaland : Freddy Lombard, Tirage de Tête Le cimetière des éléphants —

J'ai conservé des visuels de ce Tirage de Tête du Cimetière des éléphants vendu 371 euros sur internet (prix de départ : 240 euros). Très correctement et honnêtement décrit par son vendeur dont j'ai dissimulé le nom (cela ne regarde personne !) , enfin le pseudo puisqu'il semble que sur internet on a honte de son nom : il précise l'état extérieur, "plats légèrement frottés" et surtout "marques de plis aux coins supérieurs des pages 5 à 15" et a la correction de mettre plusieurs photos, dont une avec l'un de ces plis…
Précisions importantes car quelques roublards sont assez flous dans ces descriptifs ou présentent des descriptifs et/ou visuels servant surtout à induire les gens en erreur : ce n'est pas le cas de ce vendeur…
Je reviendrai peut-être plus tard sur quelques expériences personnelles en tant qu'acheteur et collectionneur…


Ce que je n'ai pas compris est le prix atteint par cet exemplaire dont la vente s'est terminée fin avril : 371 euros !
Un membre de ce site a enchéri pour avoir un Tirage de Tête qui ne semble pas très beau, et, surtout,  dont 10 pages intérieures ont les angles plus que marqués ?…
De vrais plis, bien appuyés et bien marqués : et sur ce type de papier, ça ne pardonne pas…
Pire qu'un petite corne discrète en haut d'une page d'un livre de poche… au prix du livre de poche.
Que l'on paye aussi cher un livre présenté dans un tel état est quelque chose d'hallucinant.
Débile, comme disaient jadis les gamins dans les cours de récré !
Portnawak !!!…

Chaland, Freddy Lombard TT Le cimetière des éléphants
1er plat

Chaland, Freddy Lombard TT Le cimetière des éléphants
4e plat

Chaland, Freddy Lombard TT Le cimetière des éléphants
Garde avant avec justificatif de tirage…

Chaland, Freddy Lombard TT Le cimetière des éléphants
Une des pages intérieures avec le pli bien indiqué par le vendeur…

le dos

Le bas du dos semble bien marqué aussi, écrasé…
Les photos sont nombreuses et montrent bien les défauts, c'est donc en toute connaissance de cause que l'acheteur à voulu cet exemplaire à ce prix… et qu'il en a été satisfait : tant mieux pour lui !
Il vaut pourtant toujours mieux acheter un exemplaire plus cher mais avec bien moins de défauts aussi… marqués.
Même si cet achat n'est fait qu'avec l'arrière-pensée de valoriser ou constituer une collection !…
Quand on achète un livre dans un tel état, c'est souvent parce qu'on le trouve décoté, ce que ferait n'importe quel libraire, sans être d'ailleurs vraiment certain qu'on ait envie de l'acheter pour le revendre… et le présenter.

Ils furent cinq "collectionneurs" à se disputer ce merveilleux exemplaire dont même le prix de départ est assez élevé pour éviter toute excitation ou effet d'entraîment frénétique derrière son clavier parce que l'on part de très bas, du fameux euro symbolique : de vrais esthètes !…

Qu'attendre de vraiment rationnel dans un système tel que les enchères, que ce soit sur la toile ou dans un salle de vente, où l'on demande aux clients de fixer et décider leur prix d'achat ?…

lundi 26 mai 2014

> La (demie) pin-up du lundi… par Blutch

Je change les habitudes parce que c'est lundi, et je ne suis pas certain que la différence soit encore possible d'ici quelques temps, si j'en crois la conjoncture post-électorale et le repli sur soi que cela va engendrer…
Alors le côté haut et pin-up pour débuter la semaine et l'autre moitié, ce sera pour la fin  de semaine et vendredi : c'est poisson !…


Sirène par Blutch, 1998
Encre de Chine sur papier

Je me souviens d'une excellente nouvelle (pas très bien écrite pourtant) concernant une sirène, que j'ai lue adolescent un été, dans un vieux numéro d'Alfred Hitchcock Magazine trouvé dans les bibliothèques familiales je pense : un type tombe amoureux d'une sirène. Elle lui offre le choix : soit elle se transforme en femme et le rejoint sur la Terre ferme, soit lui est transformé en poisson et la rejoint sous l'eau pour vivre leur idylle…
Il choisit d'aller la rejoindre, je ne sais plus trop pour quelle raison il fait ce choix ?
La Vie sur Terre l'ennuyait ? Il est amoureux d'elle en tant que sirène et préfère ne rien changer à cela ? Il n'est pas fétichiste et adorateur des pieds féminins ou sait qu'il devra faire beaucoup de foot massage voire il connaît le prix des bas à cette époque là ?…
Il la rejoint sous l'eau, et là quelque chose d'important lui revient à l'esprit : le mode de reproduction des poissons n'est pas vraiment le même que celui des mammifères !!!…
Très fin. Jouant sur le dit et le non-dit très américain. La chute était très drôle.

dimanche 25 mai 2014

> Quand Dave Cooper rencontre Mœbius…

Deux dessins pour une histoire de Dave Cooper : invité par Angoulême il y a quelques années, il en profite pour faire passer Pip et Norton par Paris et leur faire rendre visite à  Mœbius chez lui…
Dave Cooper est un des rares génies du comics alternatif nord-américain : de Suckle à Crumple sans oublier Pressed Tongue (très, très cul) et le fascinant Weasel / Ripple, A Predilection for Tina (où le côté poussé à l'extrême du sujet traité bien différemment par Edmond Baudoin dans Le portrait)…
Dans Pip et Norton (sans oublier les autres crétins de  Dan and Larry), dont le tamdem ferait un peu trop-beaucoup penser à ce qu'ont fait bien plus tard Winshluss et Cizo dans Wizz et Buzz ou Trondheim dans Kaput et Zosky, qui est sa série la plus déjantée avec ses deux personnages bien crétins, on trouve une histoire dans laquelle les deux personnages rencontrent Mœbius dans sa factory / maison d'édition / atelier : bien peu de respect a priori, mais finalement énormément de respect pour Mœbius en lisant cette histoire.
Deux dessins (originaux) de cette histoire en exemple : tout d'abord cette représentation d'Arzach

Arzack vu par Dave Cooper, 2009
Pip sur Arzach invite Geneviève à le rejoindre…
Encre de Chine, encre rouge et crayon bleu sur papier

… et le moment où Mœbius cherche quelque chose — Geneviève en fait — sous ses planches originales…
Il se baisse et, ce qui doit arriver… arrive !
Et ce ne semble pas être le vent du Désert B qui se lève !!?…

Mœbius cherche Geneviève par Dave Cooper, 2009
Encre de Chine, encre rouge et crayon bleu sur papier

En prime un troisième et dernier dessin qui a servi pour cette histoire avec Pip et Norton qui montent dans la limousine aux chevrons qui les véhicule, avec son petit drapeau bleu-blanc-rouge sur l'aile gauche…
En fait cette histoire a été conçue par cases/vignettes séparées et remontées ensuite, avec mise en couleurs spécifique et lettrage, pour former les planches de bande dessinée…
Comme le fait un certain Enki Bilal depuis quelques livres : mais Dave Cooper est bien plus marrant et créatif à lire !
J''en termine là pour les dessins de cette histoire, parce que sinon je ne vais pas arrêter : je ne vais pas tout mettre non plus…

Pïp et Norton en VIP par Dave Cooper, 2009
Encre de Chine, encre rouge et crayon bleu sur papier

En super prime-plus, pour en terminer — vraiment — avec ce clin d'œil, une des planches de Weasel / Ripple qui est certainement ce que Dave Cooper a fait de plus fort…
Le rapport de l'artiste et de son modèle, Tina, dans une relation qui vire à l'obsession absolue pour l'artiste…
Impressionnant.
Un réel chef-d'œuvre : Dave Cooper entraîne ses lecteurs dans les méandres et le tourbillon qui s'emparent du dessinateur, comme une force irrésistible face à laquelle il ne peut rien…
Cette planche m'a été offerte en l'An 2000, un bien beau cadeau.
Je ne crois pas qu'aucun des livres de DC était traduit en français à cette époque là ?…
Je les commandais et les proposais en versions anglaises in the text depuis quelques années… comme tant d'autres auteurs et/ou titres quand j'y repense !

Weasel par Dave Cooper, 2000
Encre de Chine sur papier

Weasel #1 par Dave Cooper
Ripple A Predilection for Tina part 1
Fantagraphics Books (USA), 1999